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Namou
8 septembre 2007

5ème journée mondiale des premiers secours

1104723925_adriana_karembeu_donne_le_coup_d_envoi_de_la_journeeLa mannequin Adriana Karembeu, marraine de la Croix-Rouge, a donné samedi à Lille le coup d'envoi de la 5e journée mondiale des premiers secours, en initiant des enfants aux "gestes qui sauvent".

"Les gestes qui sauvent sont des gestes très simples, mais indispensables", a déclaré la top-model, en affirmant que les apprendre était "un acte moral".

Habillée aux couleurs de la Croix-Rouge, Adriana Karembeu a ensuite expliqué, avec une grande douceur, à de jeunes Lillois les premiers secours, comme le massage cardiaque ou l'utilisation d'un défibrillateur qui est un appareil permettant de rétablir par un choc électrique un rythme cardiaque normal. Il est utilisé lors des fibrillations (contractions rapides et désordonnées des fibres du coeur) ou pour traiter une tachycardie ventriculaire (accélération du rythme cardiaque née dans le ventricule).

Dans le cadre de la journée mondiale, des initiations sont organisées samedi dans une centaine de villes françaises, avec la participation de plus de 1 000 secouristes de l'association.

Initier aux gestes qui sauvent est "un des objectifs prioritaires du mouvement", a affirmé François Novellino, administrateur de la Croix-Rouge.

"Aujourd'hui seule 17% de la population est initiée aux premiers secours et 27% détient le diplôme de secourisme. Seulement 44% de la population est ainsi capable d'agir en cas d'accident et de sauver des vies", a-t-il ajouté, en soulignant que "d'énormes efforts (étaient) à faire" malgré les progrès réalisés.

Evoquant les décès liés aux accidents domestiques, de la route et du travail, M. Novellino a estimé que "la moitié de ces tragédies pourrait être évitée si les gens connaissaient les gestes qui sauvent".

La Croix-Rouge, principal formateur dans ce domaine, a annoncé samedi le lancement du premier guide des premiers secours à télécharger sur téléphone portable, en partenariat avec Orange. Le logiciel, disponible pour trois euros (reversés par Orange à la Croix-Rouge), doit permettre de disposer "partout" du savoir nécessaire pour sauver des vies.

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